Du nouveau pour la Sécurité sur la Route :
Si l’on persiste à penser que 95% des accidents sont imputables aux conducteurs, si l’on veut tenter de réduire l’hécatombe des jeunes de 14 à 24 ans, il faut que les usagers de la route prennent conscience de leurs aptitudes et de leurs limites (1996).
Face à l’évolution des moyens techniques et humains, voire de certaines pathologies induites par de nouvelles conditions de vie comme le surmenage ou l’insécurité de l’emploi, l’évaluation devient une nécessité pour tous, donnant de plus en plus de valeur au « Connais-toi toi-même » que Socrate enseignait il y a 2000 ans. Exprimé en grec, c’était le « gnôti seauton », inscrit au fronton du temple de Delphes, qui nous a donné le G.S. utilisé dans ce titre. Data représente les « données » que vous allez pouvoir recueillir sur vous-même ou ceux qui vous sont chers et que vous ne voudriez pas voir disparaître dans un accident. Ils sont équipés d’un calculateur manuel permettant de calculer une note globale et deviennent les GSData ®
AUTO – TESTEZ VOUS avec les GSData ®
1°/ Présentation des GSData ® :
Les GSData ® représentent donc une évolution technique importante des « Sécuritests Routiers® » pour plusieurs raisons :
- ils sont utilisables sur n’importe navigateur.
- les résultats imprimables via le PDF fourni.
- ils bénéficient, dans leur interprétation, de la validation obtenue par les « Sécuritests Routiers® » sur plusieurs milliers de cas
- ils peuvent être réalisés dans une intimité parfaite et les résultats connus de la seule personne qui s’évalue.
C’est à partir d’une série de tests psychotechniques informatisés, destinés au diagnostic des troubles mentaux, que nous avons été amenés à sélectionner la batterie paraissant nécessaire et suffisante pour tester les « performances mentales » relatives à la conduite et maintenant individualisées sous le vocable de GSData ®
Ce ne sont ni des tests d’intelligence, ni des tests de compréhension et ils ont été choisis pour être indépendants du niveau intellectuel et culturel de celui qui les passe, ainsi que de son degré de connaissances techniques. Ils sont particulièrement adaptés à une prise de conscience du danger que représente le non respect des limitations de vitesse ou des distances de sécurité.
La Sécurité Routière est à l’ordre du jour et conduire est un acte complexe mais les causes humaines des accidents ne font pas l’unanimité : s’agit-il d’une baisse momentanée - ou, hélas, définitive - des « performances mentales » nécessaires à la bonne conduite ? Peut-on la déceler, la prévoir, l’évaluer et, peut-être, la traiter ? Tel est le but des GSData ® qui vous apporteront des renseignements précieux sur votre propre situation.
Il est certain qu’un test, s’il peut déceler des manifestations organiques parfois méconnues, ne pourra jamais détecter un buveur occasionnel ou un conducteur à risques qui pense être au-dessus des lois, comme l’a montré l’étude de Manchester en 1991. Dans ce cas, il peut néanmoins permettre de clarifier et d’expliquer certaines situations.
2°/ Signification générale des tests
Les GSData ® ont pour but de quantifier :
1° - La Vigilance d’éveil :
C’est la réaction mesurable à une information pertinente dans un test où toutes les informations sont pertinentes. Elle est ici définie par quatre tests qui apprécient :
- La rapidité de la saisie de l’information brute par le « Masquage Visuel Rétroactif » (M.V.R.)
- Les temps de réaction élémentaires aux stimuli
- Auditifs
- Visuels
- Les temps de réaction avec décision (Test des Carrés) ;
2° - La Vigilance de guet :
C’est la capacité de réagir à la seule information pertinente dans un test où toutes ne le sont pas. Elle peut donc être assimilée à l’attention, mais à une attention qui se doit d’être performante. Elle est mesurée au moyen du Test des Tâches colorées et des bips sonores, réalisé en deux situations :
- En surcharge mentale (type conduite en ville)
- En situation de stase (type conduite sur autoroute vide).
3° - Le Comportement de l’hyper-actif au plus nonchalant (Test de BORTNER);
4° - L’anxiété, (échelle d’évaluation de CATTELL)
Réalisés sous une certaine forme et dans un certain ordre, les GSData ® pourront se transformer en GSPermis ®, à l’usage des auto-écoles ou des professionnels de la conduite.
Ils sont alors assortis d’une conclusion automatisée, dotée d’une note globale et on les trouve sur la page " GSPermis ® + GSData ® "
3°/Dispositions pratiques :
- Les GSData ® sont destinés à un usage personnel et confidentiel ;
- Pas d'installation necessaire, les tests sont utilisables en ligne sur le site internet
- Vous pouvez passer le test de votre choix ;
- En cas d’interruption, vous pouvez reprendre le test là ou il en était.
- Chaque test est précédé d’une démonstration ;
- Le résultat daté et détaillé apparaît à l’écran ; il suffit de l’imprimer ou de le recuperer au format PDF ;
4°/ Description détaillée des tests :
ETUDE DU COMPORTEMENT PAR LE TEST DE BORTNER
- Quatorze questions permettent de situer le Comportement par rapport aux 5 patterns de Friedmann et Rosenmann, allant de l’hyperactif (Pattern A1) au pus nonchalant (Pattern B4). Ce test permet de définir trois sous-groupes, concernant l’urgence du temps, l’engagement dans le travail et la compétitivité.
- Les questions sont présentées sous forme d’extrêmes, reliés par une droite sans repère, sur laquelle le sujet doit se situer au moyen d’un curseur animé par les flèches droite et gauche (ou par la souris si vous préférez). Lorsque la situation du curseur est jugée satisfaisante, elle est validée en appuyant sur ENTREE, ce qui fait apparaître la question suivante.
- Chaque question est définie par une note enregistrée et, à l’issue du test, l’ordinateur indique le Pattern de Comportement Général, ainsi que celui des trois sous-classes appelées Critère U ( urgence du temps), Critère T ( engagement dans le travail ) Critère R (réussite sociale). Le critère T est plus corrélé à l’accidentologie automobile des adultes, le critère R à celui des jeunes en cyclomoteur.
AVRIL P.B. et all : Vigilance d’éveil et Vigilance de guet chez les automobilistes : étude DSCR de validation des Sécuritests Routiers ®, à propos de 150 cas. Colloque Vigilance et Transports, LYON, 9-10 Décembre 1993.
AVRIL P.B. et all : Evaluation de 29 jeunes cyclomotoristes par les Sécuritests Routiers® : une première approche avec références aux adultes. XXXVèmes Assises Nationales de Médecine du Trafic, 3èmes rencontres de la Prévention Routière, PARIS, Hôpital Begin, 21-22 Octobre 1994.
LE MASQUAGE VISUEL RETROACTIF
- Le test a été à l’origine conçu et utilisé par TURVEY en 1973, transposé sur ordinateur Commodore et Apple par DEBOUZY en 1988 et utilisé sous forme Apple ou Compatible MS Dos par AVRIL et FONDARAI depuis cette date, jusqu’à la réalisation du présent CD Rom, en 2002. Les premières courbes de résultats ont été publiées en 1996 à propos de plus de 1000 cas et le nombre dépassa alors les 3000.
- Le principe du test consiste à afficher à l’écran une lettre de grande dimension pendant une durée de l’ordre de 10 millisecondes. Les lettres sont toutes symétriques (A,H,M,O,T,U). Puis, la lettre s’efface ; son effacement est suivi d’un « noir » d’une durée variable entre 500 et 18 millisecondes, lui-même suivi de la présentation d’un cache structuré durée 30 millisecondes).
- Le paramètre pris en compte est la durée de « noir » séparant la lettre du masque. Après chaque présentation, le sujet doit indiquer quelle lettre a été affichée. La réponse est enregistrée par un système très simple au moyen des flèches droite et gauche qui peuvent être manipulées par le sujet testé ou par l’expérimentateur.
- En commençant par les durées de « noir » les plus longues, celles-ci sont réduites de moitié si le sujet répond correctement, mais augmentent si il se trompe. L’ensemble va donner la valeur d’un « indice de préhension » dont le calcul s’apparente à la DL50 des pharmacologistes et qui est très fortement corrélé à l’âge.
FONDARAI J. et all : Utilisation d’une batterie de tests psychométriques informatisés pour la détection du comportement normal et pathologique des individus dans le domaine de la préhension de l’information. Colloque international sur les techniques psychologiques d’évaluation des personnes. PARIS, 25-27 Mai 1993.
AVRIL P.B. et all : Vigilance et comportement des enfants à partir de 6 ans jusqu’à l’âge du permis cyclo, mesurés par les Sécuritests Routiers® avec références aux adultes ; à propos de 1214 cas . Colloque VULNERABILIS 97, LYON, 14-15 Janvier 1997.
TEMPS DE REACTION AUDITIVE ELEMENTAIRE
- Emission par l’ordinateur d’un son bref, défini par le terme de « bip sonore » ; ce son est émis à des intervalles aléatoires que le sujet ne peut pas prévoir. Dès qu’il entend le son, il doit appuyer sur une touche quelconque (généralement la barre d’espace ou l’une des flèches directionnelles se trouvant à portée de sa main).
- Le nombre d’essais est de 21, mais, volontairement, l’ordinateur ne prend pas en compte la première réponse. De même, des dispositifs spéciaux protègeront l’utilisateur contre des réponses aberrantes et lui demanderont, si nécessaire, de refaire le test. Le fond de l’écran est agrémenté d’une image.
- A l’issue du test, l’ordinateur calcule en un instant des données dont le calcul manuel serait très long et fournit non seulement chacun des temps réalisés mais également la moyenne générale, l’écart type, le coefficient de variation le meilleurs temps et, surtout, le moins bon.
AVRIL P.B. et all : Performances mentales et Sécurité Routière : évaluation par une batterie de tests psychométriques informatisés. 3ème conférence Vigilance et performances psychomotrices, ANNECY, 8-9 Avril 1993.
AVRIL P.B. et all : Vigilance d’éveil et Vigilance de guet chez les automobilistes : étude DSCR de validation des « Sécuritests Routiers ®, à propos de 150 cas ; Colloque Vigilance et Transports, LYON, 9-10 Décembre 1993.
TEMPS DE REACTION VISUELLE ELEMENTAIRE
- On affiche à l’ordinateur une image sans signification, composée de trois X sur fond de paysage (XXX) et présentés à des intervalles aléatoires ; dès qu’il voit cette image, le sujet doit appuyer sur une touche quelconque du clavier, en général la barre d’espace ou flèche directionnelle se trouvant à portée de la main, ou encore la touche ENTREE.
- Comme pour le temps de réaction auditive élémentaire, le nombre d’essais est de 21 mais, volontairement, l’ordinateur ne prend pas en compte la première réponse. De même, des dispositifs spéciaux protègeront l’utilisateur contre des réponses aberrantes et lui demanderont, si nécessaire, de refaire le test.
- A l’issue du test, l’ordinateur calcule en un instant des données dont le calcul manuel serait très long : il fournit chaque temps séquentiel, ainsi que la moyenne des temps, l’écart-type, le coefficient de variation, le meilleur et surtout le moins bon temps réalisé.
A l’occasion de ce test, sont indiquées les distances parcourues en mètre-seconde aux diverses allures rappelant ainsi que les problèmes se situent en vrai devant le véhicule et non sur un panneau indiquant la limitation de vitesse.
AVRIL P.B. et all : Performances mentales et Sécurité routière : évaluation par une batterie de tests psychométriques informatisés. 3ème Conférence Vigilance et Performances psychomotrices, ANNECY, 8-9 Avril 1991.
AVRIL P.B. : Treize mètres par seconde. Colloque SATCAR – CLERMONT –FD, 3-4 Juin 1997.
AVRIL P.B. (ROYAT) et MONTAGNE D. (CLERMONT-FD) : La Vigilance au fil de l’âge : incidences sur la conduite des véhicules – 40èmes Assises de Médecine du Trafic, NEVERS, 22-23 Octobre 1999.
TEMPS DE REACTION AVEC DECISION OU TEST DES CARRES
- Ce test est inspiré, quant à son thème, du test de barrage de ZAZZO et se présente sous la forme de deux carrés munis d’une tige disposée aléatoirement dans un angle ou sur un côté et qui restent en permanence affichés dans le coin supérieur droit de l’écran ; un autre carré, de couleur différente, est placé au centre de l’écran et la position de sa tige, qui apparaît sur un paysage de routes, change à chaque pression sur la touche ENTREE.
- Le sujet devra répondre à 100 essais et indiquer chaque fois si la position de la tige du carré central correspond ou non à l’une des tiges fixes des carrés modèles. Pour répondre, il faudra appuyer sur la flèche de gauche si la réponse est « NON » (75%) ou celle de droite si la réponse est « OUI » (25%).
- Le résultat prend en compte
* le nombre total d’erreurs qui devient un pourcentage car il y a 100 essais
* le temps mis pour répondre
* la notion de fatigue ou d’apprentissage au cours du test, déterminée à partir de paramètres calculés automatiquement.
- Ce test a permis de mettre en évidence que la qualité des résultats (erreurs) variait peu entre les groupes depuis les normaux jusqu’aux porteurs de pathologies lourdes ; par contre, les temps mis pour l’exécution des tâches augmentent considérablement, ainsi que les variabilités. On est amené à conclure que les sujets compensent par le temps la difficulté qu’ils peuvent trouver à la performance.
FONDARAI J. et all : Utilisation d’une batterie de tests psychométriques informatisés pour la détection du comportement normal et pathologique des individus dans le domaine de la préhension de l’information. Colloque international sur les techniques psychologiques d’évaluation des personnes. PARIS, 25-27 Mai 1993.
TEST DES TACHES COLOREES ET DES BIPS SONORES
- Il s’agit des tests de «vigilance de guet », c'est-à-dire de la capacité de réagir à la seule information pertinente dans un test où toutes ne le sont pas.
- Ils s’effectuent :
*en surcharge mentale (type conduite en ville)
*en situation de stase (type conduite sur autoroute vide).
- Déroulement du test :
- des taches colorées (rouge, noir, jaune, vert ou bleu) non pertinentes apparaissent successivement de façon aléatoire en vitesse et en taille sur l’écran.
- elles sont interrompues par 1,2 ou 3 bips sonores (information pertinente).
- ces bips sont eux-mêmes suivis par une seule tache colorée (pertinente)
On notera que :
*il peut ne pas y avoir de tache avant le ou les bips ;
*les couleurs apparues sur l’écran se cumulent jusqu’à la fin du test ;
Suivant le nombre de taches et de bips, le test est dit en surcharge mentale, type conduite en ville où l’attention doit être très soutenue, ou en situation de stase, type conduite sur autoroute vide : dans ce cas l’absence d’évènement peut engendrer une baisse dangereuse de la vigilance.
- Le sujet testé devra indiquer le nombre de bips entendus, (1,2 ou 3) ainsi que la couleur de la seule tache pertinente, celle qui est apparue après le ou les bips sonores.
Il dispose pour répondre d’un cadre spécial servi au choix par la souris ou les flèches : le nombre de bips entendus viendra s’inscrire dans la rangée supérieure et la couleur dans la rangée inférieure. Il faut valider chaque ligne si l’on se sert des flèches ; ce n’est pas nécessaire avec la souris. La réponse « ne sait pas » est également possible.
- Après chaque réponse, l’appui sur la touche ENTREE déclanche une nouvelle séquence : il faut bien regarder l’écran avant d’appuyer.
- Le test est difficile : il dispose d’une phase « démo » suffisamment longue pour être bien compris.
AVRIL P.B. et all : Vigilance d’éveil et Vigilance de guet chez les automobilistes : étude DSCR de validation des « Sécuritests Routiers® », à propos de 150 cas. Colloque Vigilance et Conduite, LYON, 9-10 Décembre 1993.
ECHELLE D’ANXIETE D’APRES CATTELL
- 40 questions permettent de déterminer diverses formes d’anxiété définies par CATTELL et l’ordinateur fiabilise le test en rendant impossible la lecture anticipée des questions avant l’épreuve. De plus, il introduit une méthode de calcul très rapide qui donne en un instant la totalité des réponses chiffrées utiles à l’évaluation du sujet, avec correction en fonction de l’âge et du sexe.
- Les questions offrent chacune trois possibilités de réponse, clairement indiquées et modifiables à tout moment tant que la validation n’a pas été décidée. Il est souhaitable que la réponse soit la plus spontanée possible.
- L’ordinateur délivre les résultats en donnant une note globale, corrigée en fonction de l’âge et du sexe, à partir de l’anxiété manifeste et de l’anxiété voilée.
- Il donne également des indications sur les diverses composantes de l’anxiété.
- Les classes d’anxiété vont de 0 à 10, soit de l’absence totale d’anxiété à une anxiété de niveau pathologique, nécessitant des soins.
- L’intérêt de ce tests est très grand à plusieurs points de vue :
* L’anxiété pathologique est fortement corrélée à l’accidentologie chez l’adulte de 40 à 49 ans ;
* D’un point de vue pédagogique, il faudra éviter de mettre un moniteur anxieux avec un élève anxieux ;
* Si un élève est très anxieux à cet examen de début, sa note globale sera pénalisée et annoncera un nombre d’heures plus grand que ne le sera la réalité, si cette anxiété a fait l’objet d’une pédagogie dès le début.
AVRIL P.B. et all : Vigilance d’éveil et vigilance de guet chez les automobilistes : étude DSCR de validation des « Sécuritests Routiers® » à propos de 150 cas. Colloque Vigilance et Transports, LYON, 9-10 Décembre 1993.